jueves, 31 de julio de 2014
Des écoles postérieures à Saussure
L’école de Copenhague
Louis Trolle Hjelmslev, linguiste danois (Copenhague 1899-Copenhague 1965)
et fondateur avec V. Brøndal du Cercle linguistique de Copenhague (1931), il se
situe dans la lignée de l'enseignement de F. de Saussure. Sa théorie, la
glossématique (est une tentative de formalisation extrêmement rigoureuse des
structures linguistiques, ainsi qu'un approfondissement de certains concepts
saussuriens (expression/contenu, forme/substance). Son influence a été tardive
mais importante, en particulier dans les domaines de la sémantique et de la
sémiologie.
Des écoles postérieures à Saussure
Le Cercle de Prague
Les membres du Cercle mettent l'accent sur la fonction des éléments qui constituent le langage, le contraste de ces éléments entre eux, et le modèle d'ensemble formé par ces contrastes.
L'objet de la Linguistique selon Saussure
Le secteur de la réalité dont la linguistique doit rendre compte, sa
matière d'étude, est défini comme l'ensemble des manifestations du langage
humain sans restriction aucune : ceci couvre toutes les langues, toutes les époques
de l'histoire, toutes les formes d'expression.
Une telle définition est
caractéristique du désir de faire de la linguistique une science descriptive et
non plus une discipline normative (préoccupation que l'on retrouve par ailleurs
chez les néogrammairiens de l’époque).
Face à ce donné brut, fondamentalement
hétérogène, le linguiste se doit de définir un objet, en se fondant sur un
principe théorique d'unification. L'objet n'est donc pas donné au départ, il ne
se livre pas à l'observateur, il est défini au terme d'une réflexion théorique.
Ce que F. de Saussure formule ainsi : « C'est le point de vue qui crée l'objet
»
Biographie Ferdinand de Saussure
C’est un linguiste suisse qui est considéré le père
de la linguistique moderne. Il est né en
1857 dans une vieille famille de l'aristocratie genevoise où la recherche
scientifique est une tradition. Il décide d'étudier les langues comme cela se
pratique à l'époque (grammaire comparée) de sorte il part en Allemagne. C’est à
Leipzig, centre des études linguistiques à l’époque, qu’il écrit son Mémoire
sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes, livre
qui lui valut une grande renommée de son vivant.
En 1891, il est nommé Professeur de Sanskrit et de
Grammaire Comparée à l'Université de Genève. Les cours qu'il dispense entre de
1906 à 1911, constituent les fondements de la Linguistique. Il est mort en
1913.
Le Structuralisme Européen et les Sciences Humaines
Le structuralisme se présente comme une théorie, voire une méthode, plus
que comme une philosophie. Il s'adresse à certaines disciplines des sciences
humaines et a connu dans les années 1960 un effet de mode. Certaines d'entre
ces sciences, sous l'influence du positivisme, tendent à s'émanciper de la
philosophie, considérée jusqu'alors comme le tronc commun des sciences
humaines. Ainsi, la psychologie, marquée par le béhaviorisme et le gestaltisme,
la sociologie, par le fonctionnalisme, la linguistique, qui avait déjà
auparavant constitué un domaine à part s'évadent du nid de la philosophie.
Ferdinand de Saussure, un théoricien hors pair, donne à la recherche
linguistique une méthode d'analyse à la fois systématique et concrète qui
inspirera les chercheurs d'autres disciplines.
Le structuralisme français s'est développé principalement en anthropologie
: il est surtout tributaire des travaux de Claude Lévi-Strauss (1908-2009), qui
d'ailleurs s'est imprégné de ceux des linguistes Sapir, Bloomfield et Jakobson.
Le succès de Lévi-Strauss a poussé nombre de chercheurs français à s'intéresser
au nouveau mouvement et à flirter avec lui. Ce fut le cas en histoire, à la
suite des travaux de Georges Dumézil (1898-1986) – notamment en référence avec la
structure en trois éléments des fonctions sociales et religieuses dans la
société indo-européenne – et de ceux de Fernand Braudel (1902-1985).
L'école
marxiste française a été également tentée de se rapprocher du structuralisme,
avec Louis Althusser (1918-1990), et Jacques Lacan (1901-1981) l'introduisit en
psychanalyse, en référence à sa thèse selon laquelle « l'inconscient est
structuré comme un langage ».
Structuralisme Européen
Le
structuralisme est un mouvement européen dans le domaine des humanités qui a
émergé en France dans la moitié de la décade des années 50 et dans lequel le
langage exerce une fonction importante.
Le structuralisme européen consistait essentiellement à expliciter avec
rigueur et à étendre à la linguistique synchronique les principes fondamentaux
mis en œuvre, dans la grammaire comparée, par Saussure et Meillet.
Ce qu’on appelle couramment « Structuralisme » Est précisément cette précipitation
(au Sens chimique) qui laisse poindre à la fin des années cinquante l’espoir d’une
unité (au Moins asymptotique) des travaux en sciences humaines, et même chez certains
– On trouve certaines formulations en ce sens chez Lévi-Strauss – La perspective
d’une recomposition majeure des savoirs par-delà les coupures entre culture scientifique/culture
lettrée ou même, nature/culture. Ce Double espoir a sans conteste affecté chacune
des disciplines concernées et orienté – Un temps au moins – Leur évolution. Il Les
a conduites au moins à envisager d’autres configurations, d’autres relations avec
les disciplines voisines.
Pour certaines, il les a conduits à projeter leur avenir
à partir des quelques lignes que F. De Saussure a consacré à la sémiologie dans
le Cours De linguistique générale : « une science générale des signes au sein
de la vie sociale ». Cette Science « Projetée » A déjà des attaches paradoxales
avec la linguistique: Elle est pour elle, selon Saussure lui-même, un horizon...dont
la linguistique serait pourtant l’esquisse la plus achevée, son fondement, son modèle.
Relations
Syntagmatiques et Relations Paradigmatiques
Deux types de relations entre éléments sont à considérer qui ont pour
corrélats deux types de pratiques d'analyse, d’une part les relations
syntagmatiques et d’autre part les relations associatives ou paradigme- tiques.
Pour les premières, le problème se pose de savoir si l'on ne considère que les
relations de succession immédiate sur la chaîne, ou si l'on rompt l’espace
linéaire comme dans la syntaxe fonctionnelle de Martinet A. qui pour effet de
rendre solidaires les analyses syntagmatiques et les analyses associatives.
Pour les relations paradigmatiques, la difficulté est de spécifier la nature et
le niveau du paradigme que l'on construit
Diachronie
et Synchronie
Pour étudier l'objet de la linguistique (la langue), deux démarches
possibles s'opposent, d'après F. de Saussure, selon que l'on envisage la langue
comme un système établi ou comme un système en évolution. Dans le premier cas,
on est amené à une étude synchronique, ayant pour objet l’Etat d'équilibre du
système à un moment donné de l'histoire. Dans le deuxième cas, on est amené à
poursuivre une étude diachronique de la langue, soit une étude s'intéressant
aux changements linguistiques dans le temps.
Langue
et Parole
Langue : La langue est définie
comme un système abstrait de signes
que l'on peut apprendre. La langue tient compte des aspects importants du
fonctionnement d’une situation communicative, c'est-à-dire, suivant les
théories, les aspects phonétiques et phonologiques, la morphologie, le lexique,
la syntaxe ou la sémantique. Selon
Saussure la langue est un ensemble de
signes, à chaque signe correspondant une idée différente.
Parole : La parole est le
concept qui s’oppose à la langue, comme l’utilisation
du système. Chacun utilise le système abstrait d’une façon
individuelle : cela s’exprime par exemple dans la prononciation, le
rythme, l’intonation et la préférence pour certains mots. La parole représente
alors l’emploi qu’un sujet parlant fait
de la langue afin d’exprimer une idée individuelle.
miércoles, 30 de julio de 2014
Les limites
Toutefois, l’analyse
structuraliste tend à laisser de coté l’histoire de l’homme et à vider l’action
humaine de son individualité.
• Approche
qualifiée par les générativistes de “taxonomiste” (= dont les activités se
limitent) la description et au classement des faits observés).
• Refus d’un certain structuralisme
d’avancer des hypothèses sur le non directement observable (cf. behaviorisme,
Skinner). Trop empirique, inductif. Approche qualifiée de “surfaciste”.
• Incapacité
à produire des généralisations suffisantes.
Le structuralisme linguistique
Le structuralisme ne constitue pas à proprement parler une
communauté de doctrine. Il se caractérise plutôt par le partage d'un ensemble
de principes très généraux qui peuvent orienter ou infléchir les recherches
dans des directions différentes : attention portée au signifiant phonique,
tentative pour rendre compte de la langue en termes de pure combinatoire,
réflexion sur la forme dans les phénomènes linguistiques, prise en compte de la
diversité des codes et des normes qui règlent la langue (écrit et oral), etc.
Seule, d'ailleurs, cette orientation méthodologique et épistémologique du
structuralisme linguistique assure la continuité réelle à partir de Ferdinand
de Saussure : le Cours de linguistique générale (publié en 1916) propose une
réflexion sur les conditions de possibilité les plus générales d'une
connaissance des langues plutôt qu'une doctrine linguistique développée. Aussi l'estructuralismo est une tendance,
il s'agit d'un "style de penser" qui réunit différents auteurs qui
s'expriment sur les plus divers champs des sciences humaines, a ses racines
dans la linguistique de Ferdinand Saussure, dont la proposition principale
consiste en ce que "le langage n'est pas une forme et une substance
structure
une structure est un système de transformations (par opposition aux propriétés des éléments) et qui se conserve ou s'enrichit par le jeu même des ses transformations, sans que celles-ci aboutissent en dehors de ses frontières ou fasse appel à des éléments extérieurs. En un mot, une structure comprend ainsi les trois caractères de totalité, de transformation et d'auto-réglage », (Et du point de vue épistémologique, la formalisation qui est faite de la structure dépend du théoricien, «
Sources :
uhttps://franz.unibas.ch/studium/links/uebersicht-zur-einfuehrungsvorlesung-in-die-franzoesische-sprachwissenschaft/le-structuralisme/
L’origine du structuralisme
Le structuralisme trouve son origine dans le
Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure (1916), qui propose
d'appréhender toute langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est
définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il
entretient avec les autres, cet ensemble de relations formant la « structure ».
qui a émergé en France au milieu de la décennie de 1950 et dans que le langage
dégage une fonction clef
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